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De plus en plus aveuglé
par son regard morcelé et enclavé, dressé par une
symptomatique rationalité, l’homme risque d’ensevelir
à jamais les fondements mêmes de son altérité.
Or, pour pouvoir secourir, écouter, « soigner », il
faut être porté par une Parole constamment
ressourcée.
Pour beaucoup, la première Rencontre avec le
sujet dit « autiste » est marquée par des sentiments
d’inquiétante étrangeté.
Forcément, on est toujours déstabilisé par tout
ce qui vient interroger notre pensée normative et démasquer
les failles structurelles et culturelles de notre supposée «
normalité ».
Pourtant, lors de sa ré-émergence, cet
être énigmatique peut nous aider à tisser les fils
conducteurs de nos pensées. Il nous éclaire ainsi sur l’enfouissement
des fragments qui témoignent de notre Globalité.
La découverte de l’« origine » de son «
autisme » nous permet de concevoir une Médiation
qui soit fiabilisée ; mais son devenir dépend aussi et surtout
de notre capacité à pacifier la trace des
effets de ce qui l’a sidéré.
Une fois authentiquement nommé, il parvient par
lui-même à se révéler. Pourvu
que notre disponibilité reste essentiellement mentale, cette proximité
là l’amène à faire des pas fermes de
réciprocité.
Nourri par la rêverie d’une autre temporalité,
notre commun pot d’argile finit par lui redevenir familier.
C’est ce que Mayama, à travers
la quête singulière de son africanité, va nous conter.
Notions clefs :
autisme,
psychoses infantiles,
sidération psychique, fragments,
globalité,
liens de sens,
symbolons,
rêverie, intersubjectivité,
interculturalité,
parole ressourcée,
signifiants pacificateurs,
pacification,
médiation thérapeutique,
pataugeoire.
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Pot d'argile
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